L’école d’art
dramatique
POURQUOI PRATIQUER LE THÉÂTRE ?
On se fait plaisir au théâtre. Acteurs comme spectateurs. Et tel est notre but commun. Mais « Plaisir » n’est pas un gros mot. C’est se dire : c’est aujourd’hui et maintenant que je suis heureux de « me » vivre au monde. Je vais faire rire sur scène, peut-être ? Faire pleurer, qui sait ? Y être triste, y être heureux, ou les deux à la fois ? Je vais y être moi, en tout cas, avec les autres et devant les autres. Ce sera comme un moment de répit. Un calme pendant la tempête. Chacun, chacune vit au monde à son tour et le théâtre nous en rappelle chaque soir toute la beauté et toute l’urgence. Pourquoi pratiquer le théâtre, alors ? Pour s’y retrouver, pardi ! Seul et ensemble, tout à la fois !
Tous les cours ont lieu à la Maison du Grenier 2 rue George Sand 31170 Tournefeuille.
indicateurs de résultats
2023-2024
256
Personnes ont participé à nos formations (cours et stages)
87 %
La formation a répondu aux attentes des participants.
96 %
Des participants recommanderaient la formation à leur entourage
73 %
Des participants sont tout à fait satisfaits de la formation
2 %
Taux d'abandon
L’équipe pédagogique
Les comédiens
Stéphane Batlle
Intègre la troupe du Grenier de Toulouse en 2001.
Rejoint Pierre Matras à la direction de la troupe en 2005.
Sur les planches, il fut les fourbes, les énervés, les atrabilaires au verbe haut et à l’œil parfois vide ! Superbe ! Et il peut l’être encore… Cependant ses tempes grisonnent. Son talent se modifie donc, mieux se bonifie… Il sait maintenant faire les cocus.
Sa phrase (elle lui vient d’un philosophe grec) : « Il faut sortir la flotte du port ! »
Stéphane Batlle
Les comédiens
Laurent Collombert
Rejoint la troupe du Grenier de Toulouse en 2007.
Il est depuis présent dans la majorité des créations de la compagnie. Récemment, il s’illustre dans le seul en scène L’Etranger d’après le roman d’Albert Camus.
Sa phrase : « Si c’est pour faire un effet, c’est pas la peine les gars !!! »
Laurent Collombert
Les comédiens
Muriel Darras
Rejoint la troupe du Grenier de Toulouse en 2001.
Comique gouailleuse à la voix enchanteresse, elle sait maintenant faire la tragédienne et l’amoureuse transie qui pleure et meurt !
Sa phrase : « Tout va bien se passer ! »
Muriel Darras
Les comédiens
Laurence Roy
Intègre la troupe du Grenier de Toulouse en 2001.
Elle mugit, elle rugit, elle fulmine mais ne beugle jamais. Spécialiste de l’accident scénique, elle sait tout faire : louper une marche, s’éclater le pif sur le plateau tout en enflammant la scène !! Aucun grand rôle ne lui échappe. Aussi insupportable que polyvalente, elle est également auteur et metteur en scène. On se demande vraiment pourquoi les femmes en sont jalouses…
Sa phrase : « Si, si, je vous jure que je sais mon texte ! »
Laurence Roy
Les comédiens
Lucas Saint Faust
Aussi loin que je m’en souvienne, depuis que j’ai commencé le théâtre enfant à Dakar, au Sénégal, j’en ai toujours fait entouré d’ami.es plus ou moins proches, et parfois même en famille. De là aussi ma joie, après quelques années d’arrêt pour valider une licence de philosophie et garder des chèvres en Ariège, de faire de nouvelles rencontres à l’école de théâtre, puis créer une compagnie avec mes amis, et intégrer le Grenier. Oui, au Grenier j’ai retrouvé la joie des premières années, de jouer avec les ami.es, et d’être un peu comme en famille parfois même !
Ma première fois, c’était les Misérables. Un spectacle vraiment grandiose, animé d’un solide esprit de troupe. Je suis arrivé là comme un enfant, avec des yeux ouverts grands comme ça.
Des anecdotes, mais il y en a tellement ! Celles qui me reviennent c’est surtout la vie de coulisse, quand sur scène se déroule l’action que tout le monde retiendra et verra, mais que derrière les rideaux c’est comme une autre pièce, une deuxième, l’envers de celle que le public voit, qui se joue, une pièce silencieuse, agitée, mais toujours très drôle. De ces pièces mystérieuses, oui il y aurait tellement d’anecdotes à raconter, mais est-ce que ce ne serait pas dissiper un peu de la magie du théâtre ?
Un des rôles qui m’a le plus amusé, c’est la Duègne, sur Cyrano de Bergerac. De jouer une vieille servante sous le masque de Pulcinella, tordu sur mon over board que cachait cette énorme robe noire bouffante, avec une voix éraillée et des gestes de vieille grenouille de bénitier, oui ça c’était vraiment que du bonheur. Choisir une pièce marquante, c’est difficile, parce que toutes l’ont plus ou moins été, que ce soit pour la pièce en elle-même, le rôle, ou même la joie d’être ensemble.
À côté, très proche en fait, il y a le Rocher, la compagnie créée en 2015, avec Clarice Boyriven, Nathan Croquet, et Yohann Villepastour. Une toute autre compagnie, un tout autre théâtre, mais tout autant de joie de créer ensemble, de partager cette part de notre vie. Il y a aussi les ateliers à l’EAD, avec les adolescent.es et les adultes, qui est pour moi une expérience vraiment émouvante autant qu’enrichissante, d’accompagner des amateur.ices dans la création d’un spectacle.
Puis il y a le reste, bien sûr, tout ça qui fait une vie, mais ça c’est autre chose.
Sa phrase : « On a le temps non ? «
Lucas Saint Faust
Céline Bernat
Les comédiens
Yohann Villepastour
J’ai fait une option théâtre au lycée Laure Gatet à Périgueux. Puis Léda (l’école de l’acteur) à Toulouse de 2011 à 2014. Je ne savais pas bien ce que je voulais faire de ma vie quand il a fallu commencer à s’orienter professionnellement à la fin du collège. Et comme il fallait absolument choisir une option pour le lycée, je me suis dit que l’option théâtre serait la plus amusante. Surtout que ma grande sœur avait déjà fait exactement le même lycée avec la même option. Je l’ai juste copiée. C’était plus simple. Puis ça a recommencé à la fin du lycée, il fallait choisir les études pour le métier qu’on ferait ensuite toute notre vie. Je ne pense pas mettre jamais décidé à faire une école de théâtre mais je ne pense pas non plus avoir jamais pensé que je ferai autre chose. Je ne voulais pas travailler. Je n’ai jamais voulu le faire. Je dis ça parce qu’on travaille énormément au théâtre malgré les aprioris qu’on peut avoir sur ce métier. Mais pour moi ce n’est pas du travail comme je l’entends.
- Les débuts au Grenier :
À Léda, j’ai rencontré Laurent Collombert. C’était mon professeur. À la fin de mon cursus, il m’a proposé de jouer dans la prochaine création du Grenier de Toulouse : Le Bourgeois Gentilhomme. J’ai passé une audition devant Pierre Matras et Stéphane Battle et je l’ai eue. Mes premiers rôles avec le Grenier était celui de Cléante et le Maître Tailleur.
- Une anecdote :
Sur le spectacle Les 3 Mousquetaires, j’étais chargé en coulisse d’aider Laurent à se changer entre son rôle d’Atos et celui de Rochefort. Les deux costumes étaient totalement différents. On n’avait vraiment pas beaucoup de temps. Souvent, Laurent sortait de scène en Atos et rentrait dans la scène juste après en Rochefort. Il y avait peut-être 5 ou 6 changements comme ça dans le spectacle. Il se changeait entièrement de la tête aux pieds. Moi, je m’occupais du bas et lui du haut. Il sortait de scène et immédiatement je tirais sur son pantalon pendant qu’il enlevait sa veste. J’enlevais ses bottes et je lui enfilais son autre pantalon pendant qu’il se débrouillait avec son haut. Puis j’essayais de lui chaussais ses nouvelles bottes, l’une après l’autre pendant qu’il ajustait son chapeau et son cache oeil en équilibre sur une jambe. L’espace était étriqué et on y voyait rien. Il fallait être précis et optimiser chaque geste. Le problème c’est qu’on était de plus en plus fatigués à chaque changement parce que le spectacle était long et intense. On courrait dans tous les sens pendant trois heures. Et avec la fatigue, le stress et la situation absurde dans laquelle on se trouvait, la moindre connerie dite de l’un ou de l’autre nous déclenchait un fou rire. Et je nous revois, moi essayant de chausser une botte à Laurent qui manque de tomber pendant qu’il se débat avec sa veste. Tous les deux pleurant de rire littéralement, avec nos deux corps pris de spasmes, en essayant de ne pas faire de bruit. Et enfin Laurent à l’entrée de la coulisse se retenant de rire et essuyant ses dernières larmes avant de rentrer sur scène.
- Les rôles qui l’ont marqué au sein du Grenier :
Cléante dans le Bourgeois Gentilhomme.
Le petit Billy dans Vol au-dessus d’un nid de coucou.
Le Bret dans Cyrano de Bergerac.
Ascanio Petrucci dans Lucrèce Borgia
- Activités extérieures :
Avec trois autres personnes, on a fondé la compagnie du Théâtre du Rocher avec laquelle on crée des spectacles depuis 2015. Je travaille également avec la compagnie Le Bruit Des Gens et la compagnie Voraces en tant que comédien et metteur en scène. Je donne des cours adultes au Grenier de Toulouse.
- Sa phrase :
« C’est bien plus beau lorsque c’est inutile. »